Protection des travailleurs isolés en Belgique

Arkéa On Life a le plaisir de pouvoir proposer sa solution innovante pour la protection de vos travailleurs isolés au sein de votre entreprise en Belgique.

 

 Quelles sont les principales définitions à connaitre en matière de protection du travailleur isolé ?


► TRAVAILLEUR ISOLÉ : collaborateur de l'entreprise ammené à effectuer une tâche en dehors de tout contact avec un autre collaborateur. Le risque spécifique lié au travailleur isolé est dû à la difficulté dans certaines situations de prévenir lui même les secours (chute, malaise, accident...). Cette situation peut se présenter suivant la localisation du salarié (il exerce dans un lieu isolé) ou suivant la période où il effectue sa mission (il exerce son activité dans un lieu non isolé mais en période décalée, en dehors des heures habituelles de travail comme la nuit ou le week-end). C'est une personne qui en cas d'urgence vitale ne peut être ni vue ni entendue.  
► DATI : C'est l'abréviation pour Dispositif d'Alarme pour Travailleur Isolé. C'est l'appareil que porte le travailleur isolé pour lancer une alerte en cas de danger. Cette alerte peut être manuelle (sur déclenchement volontaire du travailleur) ou automatique (sur absence de mouvement du travailleur). L'alerte est transmise à un plateau de téléassistance qui a pour mission de dépècher les secours pour venir en aide au travailleur isolé. Fréquemment, ces dispositifs embarquent un système de géolocalisation qui permet de localiser précisémment le travailleur isolé.
► PTI : Protection du travailleur isolé. C'est le terme générique qui regroupe l'ensemble des mesures prises au sein de l'entreprise pour protéger les travailleurs en situation d'isolement. 
 

 Que dit la loi concernant la protection des travailleurs isolés ?


S’agissant de la sécurité de ses collaborateurs, le chef d’entreprise est tenu par la loi à une obligation de moyen. Différents articles doivent être intégrés et mis en application par le chef d'entreprise.

► L’arrêté royal du 16 juillet 2004 relatif à certains aspects du travail de nuit et du travail posté liés au bien-être des travailleurs lors de l’exécution de leur travail, règle la situation particulière des travailleurs de nuit et des travailleurs postés dans le domaine de l’analyse des risques et de la surveillance de leur santé. La directive 93/104/CE du Conseil de l’Union européenne concernant certains aspects de l’aménagement du temps de travail, a souligné notamment que, comme certaines formes de travail de nuit sont préjudiciables à la santé des travailleurs, ces derniers doivent bénéficier d’une surveillance de santé appropriée.

L’employeur, dans son analyse des risques spécifique, doit rechercher et reconnaître de telles activités dans son entreprise. Pour ce faire, il doit évaluer les causes et le degré:

1) de la diminution de la vigilance du travailleur engendrée par certaines activités. Comme le travail exécuté la nuit comporte en soi une désactivation nocturne, il faut rechercher les activités qui aggravent encore cette désactivation, et provoquent une diminution de la vigilance.Tous ces travaux sont susceptibles de provoquer de la fatigue supplé- mentaire, des difficultés de concentration, de l’hypovigilance.

2) de l’augmentation de l’activation biologique provoquée par certaines activités qui comportent des risques particuliers ou des tensions physiques ou mentales. Certaines activités, par leurs caractéristiques, exigent une augmentation de l’activation biologique alors que, pendant la nuit, le travailleur se trouve plutôt en situation de désactivation.Tous ces travaux peuvent provoquer de la fatigue supplémentaire, des tensions mentales ou physiques. Les risques propres à l’ensemble de ces activités provoquent donc une accumulation de risques, par rapport aux risques déjà inhérents au travail de nuit.

 

 Quels sont les différents types de risques ?


On pense souvent aux activités spécifiquement dangereuses, tel que le maniement de produits dangereux. Il faut cependant savoir que le risque au sein de l'entreprise ne s'arrête pas à cette définition. En effet les risques liés au travail isolé sont nombreux et diverses. 
► Le risque qui vient naturellement à l'esprit est le risque d'accident. En cas d'accident (les statistiques annuelles  sont accessibles sur le site du Ministère du Travail), la situation d'isolement va empècher ou limiter une action rapide des forces de secours. Or le temps d'attente suite à un accident influe de manière très défavorable sur les complications liées à l'accident. La prise en charge doit être immédiate dans l'intérêt du salarié. 
► Il peut egalement s'agir de risques médicaux : c'est par exemple un salarié qui fait une crise d'epilepsie. Cette crise, qui peut intervenir à tout moment, met le salarié en danger. Une aide externe est alors nécessaire pour éviter toute complication. 
► Il s'agit ensuite des risques psychologiques : le poste de travail de part sa configuration peut être à l'origine de troubles psychologiques. Il convient d'être particulièrement attentif aux conditions de travail, pour les salariés en général, et d'autant plus pour les salariés exercant leur activité de manière isolée. 
 Il existe également des risques spécifiques liés au stress : l'ergonomie du poste de travail, les cadences, les conditions d'activité, les mesures organisationnelles doivent ainsi être systématiquement analysées afin de s'adapter au mieux à l'activité du travailleur isolé. 
► la violence 
est aussi un risque à prendre en compte : en effet, en effectuant seul son activité, le risque d'agression est plus important. Le salarié isolé peut constituer une proie sur des sites isolés qu'il convient de protéger efficacement. 

Il faut ainsi réduire l'isolement et l’insécurité des travailleurs isolés en les équipant d'un matériel adapté et leur permettant d’alerter rapidement en cas de problème ou d’accident.

 

Solution DATI-PTI en Belgique D'Arkéa On Life

Arkéa On Life est heureux de pouvoir proposer une solution DATI originale et innovante aux responsables d’entreprise en Belgique avec notre montre connectée. Cette montre simple d'utilisation, est efficace et sécurisante et permet d'équiper les salariés isolés à tout moment et en tout lieu.

La montre connectée offre plusieurs possibilités d'utilisation pour le collaborateur isolé. Tout d'abord, le travailleur isolé peut quand il le juge nécessaire déclencher une alerte manuellement par simple appui sur le bouton du bas sur la montre connectée. L'alerte est aussitôt transmise au plateau de téléassistance ouvert 24h/24 de notre partenaire en Belgique. Le plateau a pour vocation à qualifier le niveau d'urgence de l'alerte. Le salarié porteur de la montre communique directement avec le conseiller via la fonction téléphone de la montre et est également localisé. L'objectif est d'identifier rapidement la cause de l'alerte et de faire intervenir les secours, si nécessaire, le plus rapidement possible.

Dans un second temps, la montre connectée de protection du salarié isolé est équipée d'un détecteur de micromouvements. En cas d'absence de mouvement du collaborateur (lié par exemple à un malaise), une alerte sera automatiquement adressée au centre de téléassistance Belge. Pour éviter les fausses alertes, l'employé a naturellement la possibillité d'annuler l'alerte dans les 10s suivant son lancement s'il ne s'agit pas d'une urgence ou s'il n'est pas en danger. Le process de traitement de l'alerte sera ainsi identique à celui d'une alerte manuelle.

1. Déclenchement de l'alerte PTI

Appui sur le bouton rouge ou
absence de micro-mouvements

2. Si absence de micro-mouvements

Le salarié peut Annuler l'alerte pendant 
10 secondes en cas de fausse alerte.

3. Dialogue avec l'opérateur partenaire

Le plateau d'écoute analyse la situation
et agit selon les besoins du salarié.

Le process de traitement des alertes DATI-PTI en Belgique

Parce que chaque entreprise est différente, nous définissons avec le chef d'entreprise un process spécifique afin de déterminer le traitement des alertes. Les alertes sont directement envoyées à notre centre d’écoute partenaire basé en Belgique qui se charge de diagnostiquer l'origine de l’alerte et d’en avertir les autorités compétentes selon la situation (personnel d'astreinte, directeur/chef d'entreprise, secours, ...). Nous avons les contacts d'urgence à prévenir sur l'ensemble du territoire.

Quels sont les secteurs les plus concernés ? 

Toutes les catégories socio-professionnelles sont concernées. L'obligation de sécurité de l'employeur vis-à-vis de ses collaborateurs concerne bien tous ses salariés indépendemment de leur statut, nombre d'heures travaillées ou localisation. On estime environ que 10% des salariés sont amenés à travailler ponctuellement ou systématiquement de manière isolée. 

Comment choisir parmi tous les dispositifs de protection du travailleur isolé ? Quels sont les critères importants ? Comment comparer les DATI, les dispositifs d'alerte pour travailleur isolé ?

Les fonctions de base comme la localisation, le déclenchement automatique en cas d'absence de mouvement sont naturellement importantes. De même le raccordement à un centre de téléassistance ouvert 24h/24 est un gage de professionnalisme.  Le prix est également un point important. Ne pas hésiter à demander des devis, à faire jouer la concurrence. Enfin, il ne faut pas oublier la simplicité d'utilisation pour le salarié. Pour être pleinement efficace, le dispositif doit être bien accepté par le salarié. Privilégiez ainsi des dispositifs faciles à porter, peu encombrants et qui n'entravent par le salarié dans son activité au quotidien.